Tout celui qui est né de l’Esprit de Dieu est de Dieu, et vous y entrez par la promesse, par l’alliance que Dieu avait conclue avec Abraham, Sa promesse d’envoyer Christ. Et si vous êtes en Christ, vous faites partie de cette alliance-là. Et les promesses… Vous direz : « Je n’en suis pas digne. » Abraham non plus. Personne n’en est digne. Ça ne dépend pas de combien vous êtes digne. Ce qui compte, c’est ce que Dieu vous a promis.
Je ne suis pas digne de me tenir ici, mais Il m’a appelé à le faire. Vous n’êtes pas digne d’être chrétien, mais Dieu en a fait de vous un. Ce temple ne mérite pas d’être érigé sur ce terrain, mais Dieu l’a érigé ici. C’est ça. Il ne s’agit pas de ce que vous êtes ; il s’agit de ce que Lui est. Tout le monde se regarde toujours. Eh bien, vous ne pouvez pas vous regarder et aboutir à quelque part. Pour commencer, ça en est fini de vous. Vous êtes un échec pour commencer. Il n’y a rien en vous pour commencer. Ce qui compte, c’est ce que Dieu a fait de vous, c’est ce que vous êtes.
Sous l’ancienne alliance… Et si un petit mulet naissait une nuit dans un pâturage, et qu’à sa naissance, il se retourne, sa maman le regarde : il a des oreilles rabattues. Savez-vous ce que c’est un mulet aux oreilles rabattues ? Pour un fermier, ce n’est pas un bon mulet. Et il louche. Et ses genoux sont cagneux. Sa queue est dressée droit en l’air. Eh bien, c’est l’animal le plus horrible que vous ayez jamais vu. Ce petit animal peut se tourner vers sa mère et dire : « Eh bien, je ne pourrais pas vivre. Absolument pas. En effet, aussitôt que le maître viendra ici, il m’assénera un coup à la tête, car je ne vaux rien. »
C’est pratiquement pareil avec chacun de nous. Mais sa mère, si elle est bien instruite dans la Parole de Dieu, dirait : « Un instant, chéri. Non, non. Tu as le droit d’aînesse. Lorsque le maître de la maison sortira, il ira au pâturage chercher l’agneau le plus parfait qu’il a. Le souverain sacrificateur ne te verra jamais ; il verra l’agneau. Il ne t’examinera pas ; il examinera l’agneau, parce que toi, tu as le droit d’aînesse. C’est l’agneau qui doit mourir pour toi. »
Eh bien, regardez à Jésus et trouvez un quelconque défaut en Lui. Ne vous regardez pas vous-même ; regardez-Le. Ne considérez pas qui vous êtes ; considérez qui Il est. Alors, vous vous serez rapprochés de la guérison divine. Examinez votre sacrifice. Si vous arrivez à trouver un quelconque défaut là, eh bien, c’est–c’est différent ; alors, vous avez le droit de ne pas croire. Mais Il est sans défaut en Lui, Dieu ne vous regarde pas, vous, Il regarde le Sacrifice.
Il y eut Quelqu’Un de parfait qui mourut pour nous les coupables, nous qui sommes défigurés, immoraux, laids et tout. Mais Il a pris le Parfait et L’a examiné à fond : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en qui J’ai mis Mon affection. » Il était le Sacrifice. Dieu L’a agréé. Nous sommes donc quittes. Tout ce qu’il nous faut faire, c’est marcher par la grâce.
Eh bien, ce petit mulet pouvait donner quelques coups de sabots, entrechoquer ces petits genoux cagneux, renifler, parcourir tout le champ, parce qu’il était libre. Il n’avait pas à mourir. Un agneau était mort pour lui. Lui est en parfaite sécurité. Il n’avait pas à craindre la mort. L’agneau était mort loin de lui… pour lui. Vous n’avez pas à craindre au sujet de ce que vous êtes, c’est ce que Lui était qui compte. C’est Lui qui était mort pour vous.
Trouvez donc des défauts en Lui, je vous dirais alors pourquoi vous ne pouvez pas être guéri. Mais lorsque votre Sacrifice est à vos yeux sans défaut, c’est qu’Il a été agréé par Dieu. Et puisque Il agrée le Sacrifice, Il accepte votre confession dans ce Sacrifice, et vous En devenez une partie. Amen.
Je me sens religieux maintenant ; en effet, je sais que je n’avais aucune possibilité, pour commencer. Mais je ne me suis pas regardé moi-même ; j’ai regardé au Sacrifice qui avait été offert pour moi. Il était parfait, et Dieu L’avait déjà agréé. Ainsi donc, tout est en ordre pour moi maintenant, lorsque je vois ce qu’Il a fait, ce qu’Il est. Ce n’est pas moi, c’est Lui. Ce n’est pas vous ; c’est Lui.
59-0415 – La foi d’Abraham #38-41
Rév. William Marrion Branham