Les gens ont des signes. Et nous vivons dans un monde plein de signes. L’homme a essayé de réaliser certains signes. L’homme a essayé, par ses recherches scientifiques, par ses propres réalisations, d’accomplir un signe qui serait remarquable, ou un mémorial de son intelligence, de sa grandeur, ou de son grand génie. Il a fait cela tout au long des années.
Par exemple, il y a moins de cent ans lorsque les experts maritimes du monde résolurent qu’ils étaient si intelligents qu’ils pouvaient donner au monde un–un signe de leur habilité, qu’ils pouvaient se construire un navire tel qu’il n’y aurait pas une vague assez puissante pour le faire couler. Et ils appelèrent ce certain navire le Titanic. C’était un mémorial durable pour le monde, montrant que le grand art de la construction navale avait atteint la perfection, qu’ils pouvaient montrer au monde que ce navire ne pouvait pas être coulé.
Ainsi, malgré toute la sécurité basée sur l’intelligence des constructeurs, et leurs discours et leurs déclarations, et les preuves scientifiques montrant que ce navire ne pouvait pas être coulé… Quand donc les choses sont présentées aux gens comme cela, ils–ils semblent avoir l’assurance que tout est parfait, aussi longtemps que la recherche scientifique dit que c’est o.k.
Ils traversaient donc l’océan à bord de ce navire ; pendant le voyage, ils se sentaient tellement en sécurité que rien ne pouvait leur nuire ; ils se livrèrent à une grande beuverie. Et toutes les femmes et tous les hommes à bord ou peut-être beaucoup d’entre eux, pourrais-je dire, devinrent ivres ; même… et dit-on même le pilote et le capitaine ainsi que tous les autres. Et l’orchestre commença à faire bruyamment la noce du jazz, lequel était très en vogue à l’époque, comme le rock-and-roll que nous avons aujourd’hui. En effet, ils étaient en sécurité, ils étaient dans un navire que l’homme avait offert au monde comme signe de son intelligence, disant que ce navire pouvait affronter n’importe quelle vague ou n’importe quelle mer.
Mais pendant qu’ils étaient dans cet état d’ivresse, cela se dirigeait vers le brouillard. Et l’un des capitaines a dit : « Il faut que nous vérifiions les moteurs. » Mais le commandant a dit : « Appuyez sur droit en avant. Nous devons être au port pour une certaine raison. » Pendant qu’il s’engouffrait dans le brouillard, comme s’il était maître de la situation, tout d’un coup, il heurta un iceberg et sombra.
Et il nous est dit par le poète qui a écrit la chanson : « Dieu, par Sa main puissante, montre que ce monde ne peut pas tenir. »
Leur grande réalisation sombra au fond de la mer avec à son bord des centaines et des centaines de gens ivres. Cela ne marchera simplement pas.
Voilà pourquoi peu importe combien grandioses sont les réalisations que nous faisons dans ce monde pour établir nos groupes, nos dénominations, nos édifices, nos systèmes, ils ont tous un début et ils ont une fin. Et nous avons eu un commencement et une fin. Mais lorsque nous recevons Christ, nous recevons Dieu. Dieu est éternel, et nous devenons éternels avec Dieu par la Vie éternelle, qui n’a jamais commencé et qui n’aura jamais de fin. Ne laissez pas ceci vous échapper. Gardez cela constamment dans vos esprits et dans vos cœurs tant que vous vivrez.
Toute réalisation d’homme doit s’effondrer. Mais c’est sa nature de faire cela, d’agir ainsi. Adam, son père, a prouvé cela. Il ne voulait tout simplement pas aller de l’avant pour accomplir la volonté de Dieu, faire ce que Dieu a dit. Et quand il a vu qu’il était dans l’erreur, il a alors cherché à se frayer sa propre voie. Il a essayé de laisser un mémorial. « C’est moi qui ai commencé la religion d’Adam. »
59-1227m – Un Super Signe #38-44, 65-66
Rév. William Marrion Branham