C’était peut-être vers – entre le coucher du soleil et la nuit. Et cela a dû être un jour terrible dans la ville à cause de l’alarme qui était donnée, selon laquelle ils avaient- la sentinelle à la tour avait signalé avoir vu au loin la poussière s’élever des roues des chars. Et elle avait entendu au loin le bruit des sabots de chevaux.
Mais pendant ce temps, deux jeunes filles se tenaient au puits et, étant dans leur jeune – pleine jeunesse, elles croyaient avoir plus de choses auxquelles penser plutôt qu’à ce qu’était le message de cette sentinelle. Peut-être que cela n’avait pas beaucoup d’importance à leurs yeux, étant donné qu’elles étaient juste en plein épanouissement de leur féminité.
Peut-être que c’était à cause d’une fête qui allait avoir lieu ce soir-là, et ces jeunes filles voulaient participer à cette fête. Et il semblait que l’avertissement de la sentinelle n’allait pas avoir des effets sur ce qu’elles s’étaient imaginé comme plaisir mondain pour ce soir-là.
Ainsi, comme la conversation continuait et-et une jeune fille pouvait dire à l’autre : « N’est-ce pas dommage qu’en nos jours, nous ayons de tels rabat-joie, quelqu’un qui essaie de – de nous priver de nos privilèges et des plaisirs dont nous pourrions jouir? »
Et je crois que cela correspondrait presque à la tendance moderne d’aujourd’hui, selon laquelle les gens pensent que, lorsque vous essayez d’être vigilant et de les avertir des dangers imminents, on dirait qu’ils pensent que vous n’êtes qu’un vieil homme borné, quelqu’un qui essaie d’ôter toute la joie de vivre.
Et nous pourrions également penser aux jeunes gens revenant de leurs ateliers avec des visages sales, par suite du travail qu’ils avaient fait durant la journée. Et il se pourrait qu’un jeune homme ait dit à un autre : « Aussitôt que nous nous serons un peu débarbouillés et que nous aurons fait un peu de toilette, eh bien, nous nous rencontrerons au cabaret comme d’habitude; car je suis sûr que toi, Jean, tu n’es pas du tout troublé par ce message que nous avons entendu aujourd’hui de la part de cette sentinelle à la tour de garde, qui essaie d’ôter toute la joie de vivre, qui essaie de nous dire qu’il y a un danger imminent.
Mais, tu sais, nous avons la plus puissante armée qui existe. Et beaucoup de nos soldats sont – se rencontrent chaque soir au même endroit que nous, et nous aimons communier ensemble, avoir par exemple un – un petit jeu amical d’argent et prendre un verre. Et moi, en ce qui me concerne, aurait-il dit, je refuse tout simplement de m’alarmer au sujet d’une quelconque histoire que cette sentinelle débiterait.
Car nous croyons que, s’il y avait des dangers imminents, certainement que nos – nos rabbins, nos pasteurs en auraient su quelque chose et qu’ils nous en auraient parlé. Et ça ne nous intéresse tout simplement pas d’entendre ces histoires ennuyeuses de ces sentinelles à la tour. »
Et n’est-ce pas là une image bien frappante de notre nation aujourd’hui, où les jeunes de notre pays, et non seulement les jeunes, mais également les personnes âgées de notre pays, sont tout simplement devenus fous? Et ils refusent d’écouter les avertissements. Et aussitôt qu’une véritable sentinelle donne un avertissement, elle est considérée comme un hérétique ou comme un fanatique.
Et au moment où le jour fait place à la nuit, peut-être qu’un soldat à la porte, celui qui veille aux portes, devient un peu inquiet. Et il va vers la – la sentinelle voisine et demande : « Crois-tu qu’il soit possible que cette sentinelle-là ait raison? »
Il est évident que Dieu envoie toujours un messager. Donner à celui qui a un cœur sincère un avertissement sur les choses imminentes relève de Sa bonté et de Sa grâce.
Et je suis si heureux qu’en ce jour où nous vivons maintenant, que malgré l’obscurité et les ténèbres de tout côté – il semble y avoir une espérance bénie attachée au cœur du peuple de Dieu, selon laquelle, à un certain moment glorieux, Jésus viendra.
Pendant ce moment critique de trouble dans cette ville, les jeunes gens ne faisaient pas cas de cela tout comme beaucoup de gens qui ne se souciaient pas de ce que la sentinelle avait à dire. Naturellement, ils étaient au cabaret en train de boire, et la fête se poursuivait.
Et les soldats étaient tous en train de boire. Et ils se donnaient du bon temps, pensant qu’ils étaient autant que possible bien en sécurité. « Rien n’allait leur nuire », parce qu’ils étaient tout simplement ivres, comme on dirait, de whisky et des liqueurs mélangées.
Et tout à coup, des chars firent irruption, marchant tout droit sur la ville. Et les portes du cabaret furent enfoncées, et les maisons détruites ; et des armes meurtrières entrèrent en action, tout simplement parce qu’ils avaient refusé de prendre garde à l’avertissement de la sentinelle.
58-1130 – Sentinelle, qu’en est-il de la nuit? #15-20, 25-28
Rév. William Marrion Branham