Depuis le début de l’année 2024, la communauté chrétienne du Message du temps de la fin fait face à plusieurs cas de décès parmi les anciens et acteurs majeurs de la genèse du Message de frère William Marrion Branham en République Démocratique du Congo.
Les uns après les autres, les tristes nouvelles se succèdent à un rythme inquiétant provoquant un questionnement, légitime : Qu’est-ce que le Seigneur cherche à nous apprendre ?
Cette question taraude les esprits. Des vaillants guerriers, ayant cru le Message dans notre pays dans les années 1974 rentrent à la Maison Céleste pour être dans la Présence de Dieu, laissant derrière eux un héritage spirituel énorme, et un vide inquiétant.
Point n’est besoin de dresser une liste exhaustive de ces grands hommes. Néanmoins, nous pouvons citer les Pasteurs Peter Chandler, Leonard Baruti et Ewald Frank, qui nous ont quitté cette année, d’une manière inattendue pour les humains, mais conforme sur le plan divin.
En jetant un regard rétrospectif dans la Bible, nous constatons qu’avant l’entrée dans la Terre promise, le Seigneur a juré quels vieux batailleurs ne feront pas entrer le peuple de Dieu dans la Promesse. Il fallait une nouvelle génération pour le faire.
Est-ce le cas aujourd’hui ? Sommes-nous dans le même cadre de figure ? Nos anciens disparus laissent-ils de la place pour une jeune génération qui fera entre l’Épouse dans la Promesse de l’Enlèvement ?
Nous continuons à chercher la face du Seigneur pour avoir une réponse à cette problématique. Une réponse hâtive ne fera que semer le doute, la confusion et la zizanie. Il faut que Dieu lui-même intervienne, donnant un Message clair, une Voix derrière ces signes.
Une chose est sûre : Le vide causée par ces tragédies devra être comblé pour préserver l’héritage spirituel, moral et matériel légué par ces anciens. Notre prière devrait être orienté dans ce sens. Que le Seigneur envoie des hommes, biens équipés par lui-même, pour prendre la relève.
La question de la relève s’invite aussi, malheureusement, dans la communauté. Prions que le Seigneur soit à la manœuvre pour éviter les guerres des successions dans les églises de ces grands hommes.
N’oublions pas que le Seigneur est souverain et qu’Il a le dernier mot dans la vie de chacun de nous. La mort en soit n’est pas une fatalité. C’est une éventualité car il y a une vie après elle, pour ceux qui meurent en Christ. Pleins des douleurs, nos cœurs saignent. Remplis d’espérance, nous savons que nous rencontrerons nos biens aimés un de ces jours, d’une manière ou d’une autre.
Pensée pieuse aux familles biologiques et spirituelles des tous les pasteurs, frères et sœurs éprouvés durant les quelques semaines passées. Ne soyons pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance. Nous savons que nos bien-aimés sont dans la présence du Seigneur, dans des conditions meilleures que nous.
Cette période est cruciale. Il incombe à chaque chrétien d’examiner sa vie, en se préparant pour cette éventualité de la mort, qui peut intervenir à n’importe quel instant de notre existence. Les serviteurs de Dieu devront se rassurer que le peuple de Dieu qui est sous leur conduite, soit préparé par le Message, la vérité présente.